L'Italie et la France ont remporté pratiquement les 2/3 des médailles à Pelvoux, avec 57 médailles sur 89. La Suisse, avec 13 médailles, pointe au 3e rang des nations.
Avec 3 médailles d'or, 5 d'argent et 5 de bronze, le bilan des Suisses est satisfaisant. Treize médailles pour 16 athlètes engagés: le compte est bon. En 2012, la Suisse avait récolté 10 médailles supplémentaires. Absente cette année car dans l'attente d'un heureux évènement, Séverine Pont-Combe avait, à elle seule, remporté 5 breloques. Son absence a pesé dans le décompte final.
Certaines nations pointent le bout du nez. La Suède avec Emelie Forsberg, monte en puissance. Pour la première fois de l'histoire de la coupe du monde de ski-alpinisme, cette nation monte sur un podium. Et plutôt deux fois qu'une.
Au sprint, les Suissesses avaient remporté 3 médailles en 2012 (2 x or pour Mireille et une argent pour Séverine). Cette année, Mireille (photo) remporte l'or des élites. Elle ne court plus chez les espoirs. Elle se retrouve seule suissesse sur le podium.
Chez les jeunes, la situation n'est guère encourageante. Comparé aux autres nations, la Suisse fait un pas en retrait. Thomas Corthay (photo au centre) tire son épingle du jeu. Fidèle à lui-même, il sait briller dans les grandes occasions. Sa médailel d'or en sprint démontre sa maîtrise parfaite de la pression.
Les Italiens possèdent un réservoir impressionnant. Les Français aussi. L'Allemagne, avec l'explosif Anton Palzer, dispose d'un tout grand champion. Il remporte l'argent du sprint et l'or de la course individuelle et de la verticale race chez les juniors.
Comme la Suisse, l'Espagne marque un peu le pas. Heureusement, Kilian Jornet remporte le seul titre chez les Espagnols à l'occasion de la verticale race. Mireia Miro semble moins en forme que par le passé.
La grande Dame de ces championnats du monde est incontestablement Laetitia Roux (photo). Avec 5 médailles d'or, la tricolore a déballé tout son talent, son immense talent. Elle est un cran au-dessus de toutes ses rivales. Il sera très difficile d'aller la chercher cette saison. Mais difficile n'est pas impossible lorsque l'on connaît le tempérament de certaines athlètes comme, par exemple, les Suissesses Emilie Gex-Fabry et Maude Mathys qui reviennent de Pelvoux avec le bronze par équipe et du relais.
La Suisse a terminé ces championnats du monde sur une note positive avec l'or du relais pour les hommes (Martin Anthamatten-Yannick Ecoeur-Andréas Steindl et Marcel Marti.). La Suisse décroche aussi l'argent chez les juniors et le bronze chez les dames.
Bernard Mayencourt
Le tableau des médailles
1. Italie, 6 or, 13 argent, 10 bronze, 29 total
2. France, 13, 7 , 8, 28
3. Suisse, 3, 5, 5, 13
4. Espagne, 1, 1, 3, 5
5. Andorre, 1, 1, 1, 3
6. Allemagne, 4, 1, 0, 5
7. Pologne, 1, 0, 0, 1
8. USA, 0, 1, 0, 1
9. Suède, 0, 0, 2, 2
Pour établir ce classement, des points sont attribués par rapport au nombre d'athlètes présents, C'est pourquoi, par exemple, l'Allemagne, avec ses 4 médailles d'or, est classée après l'Espagne ou Andorre.
