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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 12:01

P1030865.JPGLa Trans'Alpes, c'est 8 jours de VTT. Parti avec son ami Fabrice Clément (Texner BMC), Stéphane Rapillard du team Sovalco (photo) a rejoint l'arrivée après 31 heures et 8 minutes d'effort. Il raconte sa course.

 

Stéphane, comment as-tu vécu cette traversée dans les Alpes avec ces températures automnales?

Il est vrai que les températures ont été fraîches, voir froides pour la saison sur certaines étapes. Durant l'hiver et le printemps, les températures ont été clémentes et nous ont offert des conditions idéales pour l'entraînement. Nous en avons oublié que la pratique du VTT en montagne devient beaucoup plus compliquée en cas de mauvaises conditions météorologiques. Lors de la 3e et de la 5e étape, nous avons couru sous la neige au sommet des cols. Cela m'a rappelé le Grand Raid des années 2005 et 2006 où la neige s'était invitée au Pas de Lona.

Au départ de la 5e étape, à St-Vigil, il pleuvait des cordes et les prévisions pour la journée n’étaient guère optimistes. La neige tombait à partir de 1800m et nous devions franchir 2 cols ce jour-là, l'un à 2200m et l'autre à 2450m. J'ai pris le départ seul, mon coéquipier (Fabrice Clément) ayant préféré ne pas partir. Notre équipe n'apparaît dans les classements généraux à partir de ce jour-là, mais je n'en veux pas du tout à Fabrice. J'ai moi-même beaucoup hésité à prendre le départ. Notre équipement n'était clairement pas adapté à ce type de conditions. Je suis parti avec ma veste thermique et plusieurs couches de sous-vêtements, mais sans habits complètement imperméables j'ai fini trempé jusqu'à l'os. Pas vraiment idéal à 0°C... Heureusement, l'étape a été neutralisée suite au premier col après environ 2h30 de course.

 

Où et quand as-tu le plus souffert?

Les conditions climatiques ont évidemment rendu les choses difficiles durant les 3e  et 5e  étapes. Mais en comparaison à l'état de certains concurrents rencontrés sur le parcours, je crois que je m'en suis bien tiré. Maux de gorges et petit rhume, mais rien de vraiment gênant pour courir. Sinon, j'ai aussi souffert pour suivre le rythme de mon coéquipier sur certaines montées roulantes, notamment sur le goudron.  Fabrice est très efficace sur ce terrain, j’ai dû m’accrocher pour le suivre.

Deux étapes présentaient des portions d’environ 30km de plat en fin de course. Tant Fabrice que moi-même avons pu constater que ne nous sommes de piètres rouleurs. Il a fallu se faire mal pour prendre la roue de certains gros moteurs que nous avions distancés dans les cols mais qui revenaient fort sur le plat en fin d’étape. Certains coureurs roulaient facilement 5 à 10 km/h plus vite que nous dans les plats. Lorsque le train passait, il ne fallait pas le rater… et c’était dur même dans la roue, sans prendre le moindre relais.

 

Quels sont tes meilleurs souvenirs?

La 2e et la 6e étapes se sont déroulées dans de bonnes conditions météorologiques et la forme était au rendez-vous tant pour Fabrice que pour moi. Sans ma crevaison dans la dernière descente, nous aurions réalisé le 10e  temps scratch de la 6e  étape. Sur le plat précédent la dernière montée, nous avons été dépassés par un certain Udo Bolts, ex équipier de Jan Ullrich à l’époque où je suivais encore assidûment le Tour de France…

Durant cette même 6e  étape (Alleghe-> San Martino di Castrozza), nous avons également pu contempler les magnifiques pointes des Dolomites, un décor de rêves pour la pratique du VTT. Les repas du soir et la cohabitation avec l’autre équipe avec qui nous voyagions (Florian Peiry, Aurélien Sottaz et ses parents) font également partie des bons souvenirs.

 

Berrnard Mayencourt

 

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