Florent Troillet à l'interview

Le double champion de Suisse 2010 a vécu un mois de janvier extraordinaire avec 5 courses et 5 victoires.

Depuis le début de l'année, Florent Troillet collectionne les succès. A Gryon, il décroche le titre de champion de Suisse de Verticale Race pour la 2e annnée consécutive. Aux Paccots, il remporte aisément une nocturne. Le lendemain, il remporte le trophée de la Tête de Balme avec ses coéquipiers Pierre Bruchez et Yannick Ecoeur.  En Italie, à la Transclautana, il décroche son 7e succès de sa carrière sur une épreuve de coupe du Monde. A Davos, il devient champion de Suisse de course individuelle. Leader du général de la coupe du Monde, le skieur-alpiniste du Swiss Team du CAS se confie.

Florent, comment as-tu vécu ta course lors des championnats de Suisse à Davos?
"Tout s'est bien passé. Au début,  nous avons fait la course ensemble avec Martin Anthamatten. Ensuite, je l'ai lâché pour finir seul en tête. Le parcours était sympathique avec 4 montées pour 2'150 mètres de dénivelés."

La forme est bien présente en ce début d'année?
"Oui, tout rout roule. Tout se passe bien. J'aborde les prochaines compétitions avec confiance."

Quels sont tes prochaines échéances?
"En février, je participe au Trophée des Gastlosen. Cette épreuve en équipe compte comme manche de coupe du Monde par équipe. Ensuite, je me rends au sud de l'Italie pour une course de coupe du Monde en individuelle. Au début du mois de mars, ce sera les championnats du Monde dans la République d'Andorre."

Avec qui cours-tu le Trophée des Gastlosen?
"Je fais équipe avec Martin Anthamatten. Cette année, il a terminé à deux reprises juste derrière moi, aussi bien à la Verticale Race de Gryon que dimanche passé à Davos."

Quel sera l'objectif aux Gastlosen?
"On va essayer de faire le mieux possible. Une place sur le podium serait déjà un excellent résultat. La concurrence sera vive avec les Italiens et les Français. L'Italien Manfred Reichegger tient la grande forme. Associé à Dennis Brunod, ils forment une paire redoutable."

Propos recueillis par Bernard Mayencourt